L’Origami : une nouvelle orientation prometteuse en art-thérapie

23 juillet 2017 par ACCOrigami Poster un commentaire

Larysa Osadchuk

Parmi les outils et tendances modernes dans l’art-thérapie, l’origami se présente comme une direction relativement nouvelle et prometteuse.

L’origami est l’art traditionnel japonais de créations de divers modèles en pliant un carré de papier sans couper, ni coller. Il est de plus en plus intégré dans la culture et la science mondiales et devient l’objet d’étude des professionnels de la recherche dans des secteurs tels que l’ingénierie, l’architecture, les mathématiques, la recherche technique, la pédagogie, la psychologie pratique et l’art-thérapie. À notre époque, l’origami comme méthode d’art-thérapie est utilisé avec succès pour le traitement et la réadaptation dans la pratique de médecins d’une variété de spécialisations. Dans les documents de la Première Conférence Internationale « Origami dans l’éducation et l’art-thérapie » (1, 2), il y a une étude sur l’influence positive de l’origami dans le travail avec des handicapés sourds, aveugles et malvoyants, du système musculo-squelettique, avec les patients des cliniques neuro-psychiatriques, des hôpitaux psychiatriques, les sourds, les patients cancéreux, pour la réinsertion sociale des toxicomanes, des alcooliques et des prisonniers. De nombreuses études montrent que la pratique de l’origami améliore la qualité de vie des patients, réduit l’anxiété, aide à oublier la douleur et le chagrin, augmente la confiance en soi, promeut l’établissement de relations amicales, d’assistance mutuelle dans l’équipe, aide à établir un contact entre le médecin et le patient. C’est pourquoi, ce n’est pas un hasard qu’est apparu une nouvelle expression dans la pratique d’art-thérapie : « mode de vie origami ».

L’intérêt par rapport à l’utilisation de l’origami en art-thérapie augmente au regard des nombreuses conférences, rencontres et publications scientifiques autour de ce thème. La bibliographie sur ce thème compilée par J. S. Smith fait 20 pages (3).

Quel est donc le secret de l’utilisation de l’origami dans la pratique de réhabilitation des adultes et des services de pédiatrie des hôpitaux, des centres de santé, etc. ? En pratiquant l’origami, le patient devient un participant à une action passionnante : la transformation d’un carré de papier en un modèle original – boîte de fleur, papillon, dinosaure, etc. Ce processus évoque un tour de magie, un petit spectacle, qui apporte toujours une surprise joyeuse. Par une suite simple de pliages de papier le long de lignes géométriques, nous obtenons un modèle qui est frappant dans sa beauté et qui améliore l’état émotionnel du patient. On a le désir de montrer à quelqu’un ce miracle et de plier encore quelque chose. Le sentiment d’isolement disparaît, laissant la place à la communication, y compris entre le médecin et le patient, ce qui est particulièrement important si le patient est un enfant. Il y a des moments où les enfants sont dans un état de peur, d’anxiété, refusent de prendre de la nourriture ou des médicaments. Cette situation trouve une solution très facilement si apparaît une marionnette dans les mains de l’art-thérapeute. De la même façon, l’origami sert aussi de « baguette magique ». Mais il n’y a pas, loin s’en faut, dans tous les hôpitaux un spécialiste marionnettiste art-thérapeute, tandis que la technique de pliage de l’origami est disponible pour la quasi-totalité, et le papier est toujours là sous la main.

Il existe des exemples d’application réussie de l’origami, même dans des cas d’autisme. Voici un exemple : le fils du tsar Nicolas II, Alexy, était un enfant souffrant et introverti avec des symptômes d’autisme. Un professeur d’anglais, en utilisant l’origami, est non seulement parvenu à parler avec l’enfant, mais a aussi augmenté son intérêt pour la langue anglaise. Voici un autre exemple avec un adulte : le thérapeute cherche à attirer l’attention du patient en face de lui en feuilletant un magazine illustré coloré. Le patient reste indifférent. Ensuite, le médecin arrache une page du magazine, crée son origami et le patient commence à montrer de l’intérêt dans ce qu’il voit : le contact est établi.

L’effet est renforcé si on utilise des modèles d’origami animés, tels qu’une grenouille qui saute, un corbeau qui croasse, une grue qui bat des ailes, etc. De tels jouets en papier sont intéressants pour les adultes et les enfants, surtout s’ils sont pliés de leurs propres mains. Avec eux, dans un hôpital, on peut organiser des jeux, des concours pour les enfants. Et pour ceux qui sont limités dans le mouvement, on peut organiser l’animation dans leur chambre (théâtre de marionnettes sur doigts, contes d’origami,  puzzles de papier.) Tout cela apportera au patient une nouvelle couleur vive dans la réalité grise de la vie à l’hôpital.

Des médecins du monde entier, qui utilisent l’origami dans leur travail depuis plus de 20 ans, soutiennent que ces pratiques améliorent beaucoup l’état émotionnel des patients, soulage la dépression, améliore la confiance en soi, promeut la mise en place de contacts amicaux, ce qui améliore généralement l’état psychologique des patients et qui rend le traitement plus efficace. Le caractère unique de l’art de l’origami comme influence thérapeutique réside dans le fait que l’homme, même dans des conditions d’isolement complet, a la possibilité d’engager un dialogue avec lui-même, avec son intelligence. Cela apporte beaucoup de plaisir.

Il y a beaucoup de raisons au succès des ateliers d’origami en thérapie et dans l’organisation des loisirs des patients dans les hôpitaux et les centres de réadaptation :

• En premier lieu, le papier lui-même, avec son statut familier, non agressif. Avec le papier, vous pouvez faire ce que vous voulez : écraser, déchirer, dessiner dessus, et le papier dans la pratique d’origami apparaît dans un nouveau rôle inhabituel, car vous pouvez le plier dans beaucoup de modèles intéressants. Cela crée la motivation, le désir d’apprendre ;
• Maîtriser la technique de l’origami est très facile, à tout âge, pour les enfants comme les adultes (dans un hôpital les ateliers d’origami peuvent être animés par des spécialistes et des psychologues, des parents et du personnel médical) ;
• Les résultats sont obtenus rapidement ;
• Le résultat est positif et prévisible – si le modèle est plié avec exactitude et précision, on est sûr d’obtenir un beau résultat et un gage de cela est la nature de la construction en technique origami, où dominent la simplicité, la logique, la précision, la symétrie et l’harmonie des lignes géométriques ;
• Il offre l’occasion de diriger le processus, c’est-à-dire, modifier un modèle selon sa volonté et inventer un grand nombre de modèles créatifs ;
• La barrière entre le médecin et le patient disparaît et fait place à un climat de confiance ;
• Pendant les ateliers d’origami, a lieu un contact non verbal dans la communication qui, dans certains cas, est le seul possible ;
• L’origami combine les techniques et les formes de certaines autres méthodes d’art-thérapie : la thérapie par les couleurs (en utilisant du papier de couleur), thérapie par les contes de fées (conte de fée origami), ludo-thérapie (jeux avec modèles animés), la thérapie par le théâtre dramatique et le théâtre de marionnettes (agissant par des scènes avec des marionnettes origami, masques, etc.), la thérapie au moyen de la musique, du chant choral et l’eurythmie avec leur harmonie inhérente et le rythme du mouvement (ce qui est également le cas lorsqu’on plie en technique d’origami – surtout d’origami modulaire – et cela donne un effet thérapeutique positif). Cela permet de considérer l’origami comme une méthode intégrée en art-thérapie, comme je l’ai proposé en 2006 durant la conférence « Espace d’art-thérapie : avec vous », (2) ;
• La méthode de la répétition des rythmes dans un origami modulaire (étoiles, ornement, modèle « 3-D ») équilibre l’état mental de l’homme ;
• La forme même de certains modèles d’origami (kusudamas, polyèdres, etc.) donne un effet positif, harmonise et a un effet de guérison.

Il est intéressant qu’une des plus anciennes formes d’origami – les kusudamas – (boules de papier à partir de six unités ou plus), n’a pas perdu de nos jours son but traditionnel d’apporter la santé aux gens. Au Japon on croit qu’une telle boule, si elle est suspendue au-dessus du lit du malade, va favoriser la guérison. Ces points de vue appartiennent au domaine de la géométrie sacrée et ce terme est utilisé par des archéologues, des anthropologues, des philosophes et des ethnologues. Il est utilisé pour décrire un système d’archétypes religieux, philosophiques et spirituels, qui sont observés tout au long de l’histoire de l’humanité, et d’une façon ou d’une autre connectés avec les vues géométriques concernant la structure de l’univers et de l’homme. Selon ces idées, l’homme avec l’aide de quelques objets géométriques (polyèdres réguliers, par exemple), entre en contact avec l’énergie du monde, de la terre et l’énergie cosmique qui donne de la force à son développement physique et spirituel. « Tout est énergie, les vibrations, l’harmonie et la fréquence de la dissonance ; tout est géométrie »(4). Peut-être est-ce là le pouvoir secret de l’attraction et du potentiel récréatif de l’origami. Dans celui-ci règne la géométrie. La recherche moderne montre que les polyèdres réguliers (solides de Platon) peuvent protéger contre les rayonnements d’origine technologiques, afin d’améliorer l’autorégulation de l’organisme, de restaurer les échanges d’énergie. À l’intérieur d’un local de forme pyramidale le processus de guérison et de récupération va plus vite. La forme convexe sans bords permet d’accumuler de l’énergie et son transfert au propriétaire. La forme ovale a un effet positif sur le psychisme et le comportement. La forme ronde condense l’énergie de la meilleure façon et sert à améliorer la santé (4).

Il est un autre modèle d’origami, qui sera toujours associé à l’espoir de guérison. C’est la grue japonaise, « tsuru » – un oiseau avec un long cou – symbole de longévité et de bonheur. Selon la légende japonaise, si vous pliez mille de ces grues, votre souhait s’accomplira. Dix ans après le bombardement atomique d’Hiroshima et de Nagasaki, la jeune fille japonaise Sadako a contracté la leucémie ; elle a commencé à plier mille grues de papier pour survivre. Quand elle a compris qu’elle n’allait pas mieux, alors elle a plié des grues en origami et prié pour la paix dans le monde. Sadako n’a pas réussi de plier mille grues, mais en sa mémoire on envoie maintenant du monde entier, des milliers de grues de papier au mémorial d’Hiroshima, en tant que symboles d’espoir.

L’utilisation de l’origami en art-thérapie offre un effet positif durable, comme en témoigne l’expérience de médecins du monde entier pendant près de trois décennies. Il existe des exemples d’utilisation réussie de l’origami en Russie (Institut de Moscou d’hématologie-oncologie pédiatrique). Selon N. D. Ostrun(5), l’application des contes d’origami, des modèles animés et le travail collectif dans le pliage de kusudama sont les formes les plus productives de loisirs pour les enfants malades. La pratique de l’origami détourne leur attention de la maladie et atténue l’état d’esprit négatif.

L’influence de la pratique de l’origami pour le développement de la pensée et de l’intelligence a été étudiée par les psychologues de Rostov-sur-Don, Catherine et Yuri Shumakov, dont le site d’origami a été une fois reconnu comme le meilleur dans le monde. Ils en sont venus à la conclusion que cette activité :

• Améliore l’activité du cerveau droit et équilibre le travail des deux hémisphères ;
• Augmente le niveau d’intelligence en général ;
• Active la pensée créative ;
• Augmente et stabilise l’état psycho-émotionnel à un niveau élevé ;
• Réduit l’anxiété et aide à s’adapter plus facilement à des situations difficiles ;
• Améliore l’activité motrice des mains, développe la motricité des doigts ;
• Améliore la mémoire et le coup d’œil (6).

Ces observations sont tout aussi précieuses pour le travail avec des enfants en bonne santé, et dans le milieu hospitalier où la mobilisation de l’état psychologique de récupération est une condition très importante.

Une expérience positive dans le travail avec des aveugles et malvoyants est décrit par E. L. Kabachinskaya (Centre Origami de Saint-Pétersbourg)(7). Elle note que les bénéfices de l’origami sont non seulement dans le développement de la motricité fine, la concentration, mais aussi dans le développement de la sensibilité tactile, de la micro-orientation, de la possibilité de perception simultanée de l’intégralité des images, de la stimulation des capacités créatrices. Des recherches sur la vitesse d’apprentissage de la reconnaissance des points Braille et de l’orientation spatiale chez les aveugles qui utilisent l’origami sont prometteuses.

On a constaté des résultats positifs dans le traitement de malades schizophrènes par l’origami. Après un cours de sept jours d’origami, le médecin a remarqué un changement positif : le patient est devenu plus communicatif, il est devenu plus calme, les participants du groupe ont remarqué qu’il commençait à communiquer plus facilement et avec plus d’assurance, dans le groupe lui-même et avec ses proches, le moral était meilleur et le niveau d’inquiétude était diminué.(8)

En Ukraine, l’origami est utilisé avec succès en pédagogie et art-thérapie, et dans la pratique pédagogique il existe depuis plus de 25 ans. La première contribution significative à la popularisation de cet art a été faire par N. G.Yaremenko et O. M. Suharevskaya de Poltava. C’est le cas intéressant de la réhabilitation psychologique d’un enfant, l’un de leurs élèves, un orphelin qui était dans un centre de réhabilitation pour les enfants. Personne ne s’intéressait beaucoup à lui. Une fois il a construit un kusudama à partir de feuille de bloc-notes ordinaire. Tout d’abord, cela a intéressé les enfants de la salle où était le garçon, puis le personnel de service du sanatorium, et enfin c’est parvenu aux oreilles du directeur. Il a invité le garçon chez lui, lui a demandé s’il était vrai qu’il avait créé cette chose étonnante. Le garçon a répondu que oui et, à la demande du Directeur, il a plié un autre kusudama. Ce garçon de l’orphelinat est devenu populaire parmi tous ceux qui étaient dans le sanatorium. Cet événement sera un souvenir pour toute sa vie, donnera à l’enfant la confiance en soi et améliorera son état émotionnel. Il existe d’autres exemples de réinsertion sociale d’enfants par l’origami. Un élève de la classe de 4e (10–11 ans) de l’une des écoles de Kiev, grâce à sa passion de l’origami, a non seulement surmonté la timidité causée par une maladie (dyslexie), mais est aussi devenu le chef du groupe d’enfants à qui il a enseigné cet art.

Dans ma pratique, il y avait des cas où des enfants « retardataires » dans les matières principales, des enfants ayant des troubles de la vision, de l’anxiété, insociables, doutant d’eux même, ont réussi en origami et cela les aide à faire face à leurs problèmes (2). Une fille de six ans, d’une des écoles primaires à Moscou, était assez faible dans toutes les matières scolaires, mais était très douée en origami. À la fin d’une leçon, après avoir inventé son propre modèle, montré à toute la classe, elle m’a dit : « Madame, je n’ai jamais rien réussi dans ma vie et c’est seulement l’origami… ». Un autre exemple, un enfant d’une école pour malvoyants, à Kiev, avait seulement 2% de vision, il réussissait mieux et plus vite ses modèles que ses amis qui voyaient mieux.

Actuellement, on peut constater l’influence positive de l’origami dans le cadre du travail de  notre association, « Animation Création Culture Origami » créée en 2016 à Montpellier. Un de nos étudiants, adolescent aveugle de 11 ans, dans une composition à l’école a déclaré que les moments les plus importants dans sa vie est sa pratique de l’origami ; il a même réussi à organiser un petit atelier  avec des enfants bien-voyants. Nous travaillons aussi avec des aveugles adultes qui ont marqué leur intérêt pour l’origami. Les participants de notre atelier d’origami pour les personne âgées, organisé par le service social de la Mairie de Carcassonne, ont montré une évolution positive dans leur motricité manuelle et dans leur état émotionnel. Les résultats de séances d’origami dans une clinique de Montpellier spécialisée en réhabilitation pour personnes en situation d’handicap après chute ou AVC, sont aussi prometteurs : nous avons constaté que leur confiance en eux a augmenté.

L’éducation et les ateliers d’origami pour les enfants et les adultes dans les hôpitaux et centres de réadaptation ne nécessitent pas beaucoup de temps ni d’équipement spécial. Dans la plupart des cas on a seulement besoin de carrés de papier ou de feuilles de papier format A4 et d’une connaissance de base du travail de la technique d’origami. Le cours d’initiation comprend l’étude des formes de base, des techniques de base de pliage, des symboles internationaux pour les schémas, l’introduction des modèles classiques simples, de la technique de l’origami modulaire et des méthodes ludiques. Dans l’origami il y a un grand nombre de modèles de niveau de complexité différente. Leur choix dépend de l’âge des patients et de leur état de santé.

Comme conclusion on peut dire que la pratique de l’origami améliore la qualité de vie des patients, réduit l’anxiété, aide à oublier la douleur et la chagrin, augmente la confiance en soi, crée des relations amicales, d’assistance mutuelle dans une équipe, aide à l’établissement d’un contact entre le médecin et le patient.

La popularisation de l’origami et son application dans l’hôpital, dans les maisons pour enfants, dans l’action des services sociaux pour les enfants et la jeunesse, dans l’animation avec les personnes âgées est une direction prioritaire dans le travail de notre association ; nous voulons attirer l’attention des enseignants, des médecins, des étudiants, des travailleurs des services sociaux par rapport à l’origami pour qu’ils utilisent son énorme potentiel dans la pédagogie et l’art thérapie. Nous invitons à collaborer tous ceux qui s’intéressent à l’origami et qui veulent contribuer à sa popularisation.

Je suis solidaire  avec  la position de Bernie Peyton dans son article « Art, thérapie et diffusion de l’Origami »(9) : « “ Soyez utile ” m’a dit le Dr. James Patton alors qu’il était mon professeur pendant mon doctorat en zoologie. […] Pour moi, cela revient à partager, via l’enseigne­ment, et participer à la diffusion de l’origami. »

Larysa Osadchuk, biologiste-généticienne, dirigeante du Club Origami de Kiev, 2000–2014
Article publié en 2009 in «  Espace d’art-thérapie : chaos, structure », complété en 2017,
Je remercie A. Delmotte pour l’aide à la traduction et le travail informatique.

Référence :

1. COET 91, Actes de la Première Conférence internationale sur Origami dans l’éducation et la thérapie / Ed. Jonh Smith –440p.
2. Osadchuk L. O., Mode de vie origami : origami dans la pédagogie et l’art-thérapie. in Espace d’art-thérapie : avec vous, 2e édition, Association d’Art Thérapie, Kiev, 2006, p.54–60.
3. A Bibliography of Origami in Education and Therapy compiled by John S. Smith, revised August 2005 http://www.nickrobinson.info/clients/smithy/therapy_education.php
4. Gulinkina O., Géométrie de la vie. L’influence des formes de l’emballage sur l’homme et l’espace. in Packagin, n°1 (15), Février 2008, p.56–62.
5. Ostrun N. D., Méthode Origamique de l’art-thérapie – site origami : http://www.origami.ru Moscow Center
6. le magazine Origami, n°5 (9), 6 (10) 1997
7. E. L. Kabachinskaya, Enseignement de l’origami à des aveugles et malvoyants // Origami et pédagogie: Articles 1 conférence panrusse des enseignants de l’origami 23–24 avril 1996, Saint-Pétersbourg, SPB, 1996, p.36 ..
8. T. V. Iouriéva et N. A. Tolmachova, Potentiel personnel : problème complexe, matériaux de la dixième conférence internationale, 29/04/2011.
9. B. Peyton, Art, thérapie et diffusion de l’Origami , Le Pli 137, 2015, pp. 6–7

 

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